Hier, j'ai lu un des mangas au synopsis des plus étranges. Allez, il faut que je partage ça :
"One of the Japanese promos calls it "Da Vinci Code meets Jurassic Park". I think that sums it up pretty nicely. It's got dinosaurs, spies, intrigue, action, and conspiracy, all rendered in lovely film noir-esque art with a little fan service cherry on top (Lily!). And for the slightly geeky, it's got cool (and sometimes obscure) references to art, literature, film, history, science... you name it. Definitely a manga for adults!"
Da Vinci Code et Jurassic Park ? Des espions dinosaures ? Un côté film noir ? De nombreuses références culturelles et littéraires ?
Damned. Entre ça et le thème du Jabberwocky, ma curiosité était piquée. Sans regret.
Mélanger le Da Vinci Code et Jurassic Park. Instinctivement, quand j'ai lu ça, j'ai tout de suite pensé aux romans de Seth Grahame-Smith. A savoir : "Pride and prejudices and zombies", "Abraham Lincoln, Vampire Hunter", et à deux autres du même style, "Sense ans sensibility and sea monsters" et "Android Karenina". Bref, un gros "what's the fuck ?" lié au mélange des genres improbables. Un peu l'effet steampunk, en bref : "tiens, on va prendre le décorum de l'ère victorienne, on va rajouter des voitures, des avions, des robots, des gatlings, mais tout marchera à vapeur, ça va être cool". Une application comme une autre du théorème de la "coolitude". Pour paraphraser une connaissance, le théorème s'applique ainsi : "un pirate, c'est cool ; un ninja, c'est cool ; mais si on fait un ninja pirate, sa coolitude ne sera pas égale à la somme des deux, ce sera une coolitude au carré". Attention cependant à l'écrasement de la coolitude : "un ninja pirate cyborg elfe dragon pokemon berserker finit par diluer sa coolitude et fait juste beauf".
Le véritable tour de force de ces quatre livres est d'emprunter véritablement le style des oeuvres d'origine (environ 70% du texte) et de leur postulat initial pour ensuite rajouter un élément de fantastique (zombies, chasse aux vampires, serpents de mer, robotique) pour donner une revisite totalement délurée, libre et savoureuse. Plus d'informations ici, pour les intéressés. Dans un autre style, mais dans la même veine, nous avions la chance de découvrir la saga Téméraire de Naomie Novik à partir de 2006. En pleine guerres napoléoniennes, nous suivons les aventures du capitaine Will Laurence, fier membre de la Navy anglaise. Postulat fantastique ? Lors de la prise d'une frégate française, l'Amitié, il découvre à son bord un oeuf de dragon. En effet, dans Téméraire, les dragons font partie intégrante de ce monde, mais aussi de la guerre. Bien loin des clichés éragoniens, les dragons ne sont pas une rareté, sont bien connus de l'humanité, ne sont pas tout puissant et sont utilisés dans des buts civils et militaires. Nous assistons donc, par la plume de Mme Novik, à de savoureuses batailles terrestres, navales, mais aussi aériennes, où dragons lourds et dragons légers s'affrontent, chacun ayant leur équipage complet attachés via des systèmes de harnais à leurs filets dorsaux et ventraux. Une saga assez exceptionnelle (4 volumes publiés en france, un cinquième aux states, un sixième en préparation) que je vous conseille autant que possible, bien entendu.



J'en profite pour conclure par un petit coup de pub pour mon camarade Yoh et son blog. Lui aussi adepte de ce style graphique, il m'avait fait quelques illustrations et une maquette aux petits oignons pour Dogson's Creek, de même pour Mississippi.
Dans le même genre tu le roman "La Lune seule le sait" de Johan Heliot parut il a quelques temps aux édition Mnémos et depuis en poche.
RépondreSupprimerUne histoire où les extra-terrestres ont débarqué et se sont alliés à l'empereur Napoléon III, où Jules Verne et Victor Hugo ont monté des réseaux de résistance et où les prisonnier sont envoyé quelque part sur la face cachée de la Lune.
Moi j'avoue être amateur plus que ponctuellement quand il y a à ce point autant de fantastique.
Je préfère des œuvres comme Zipang : une cuirassé Japonais des années 2000 à la pointe de la technologie se retrouve après une tempête au large du Japon de la seconde guerre mondiale, l'équipage ne sait alors pas s'il doit ou non intervenir d'une quelconque manière.
Ca date de quand, Zipang ? Ca fait sérieusement penser à "Nimitz, retour vers l'enfer", quand même oO
RépondreSupprimerOui c'est le même esprit, mais coté japonais (ce qui est moralement plus problématique pour eux aussi) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Zipang
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