Oui, parce que, bon, une demi-année plus tard, il ne faut pas déconner.
Cette semaine, je discutais avec mon amie Adèle, qui tient son blog depuis quelques temps, où elle parle de son bénévolat, partage quelques réflexions et autre (http://histoirebenevole.blogspot.com/). Elle m'expliquait le challenge de la rédaction régulière de billet, la façon donc c'était encadrant et formateur, la rigueur du billet régulier, la façon dont ça nous posait sur la rédaction. Et me disait que pour l'écriture, ça pouvait me tirer vers le haut.
Ce qui n'est pas forcément faux, d'ailleurs. Déjà, d'une part, parce qu'elle a régulièrement raison, mon amie Adèle. Et d'autre part, parce que c'est vrai : en ce moment, j'ai du mal à retrouver cette structure, cette rigueur, cette discipline. Pas que je sois au chômage. Enfin, si : peut-être au niveau professionnel, mais pas au niveau des projets. Entre "Mississippi", jeu de rôle prévu pour avant-hier chez les XII Singes via Forgesonges, ou "Dogson's Creek" qui doit sortir bientôt dans le nouveau recueil des Démiurges en Herbe chez Oriflam, j'ai de quoi faire. D'autant plus que je suis attendu, et cette non-motivation, cette non-rigueur, tout ça pénalise mes collaborateurs. Et moi-même, un peu : l'écriture, depuis que je perce, a toujours été mon leitmotiv qui me sortait un peu la tête du guidon, qui agrémentait mon quotidien. Du coup, arriver à une phase totalement contre-productive, c'est blasant. Et la blase, ça entretient la contre-productivité. C'est super vicieux.
Du coup, je crois que je vais suivre le conseil d'Adèle. Alors, aujourd'hui, je décrète l'ouverture officielle de "My Own Private Louisiana" ! Peut-être que cela se terminera dans trois jours, ceci dit. Mais qui ne tente rien n'a rien.
A bientôt j'espère, donc, pour de prochains billets, amis lecteurs !
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