jeudi 5 mai 2016

Deep south trip, 3-4 mai : Vol et Nouvelle Orléans

Mardi 3 mai, 7h00, France

Après un café réchauffé rapide pour compenser d'une courte nuit, nous nous mettons en route avec Edouard pour l'aéroport Roissy CDG.
A l'enregistrement des bagages, une hôtesse débutante s'amuse avec nous de notre destination : Frenchmen Street, New Orleans LA. "Ca va, vous ne serez pas dépaysé !".
Quelques heures plus tard, nous sommes dans l'avion, et ce dernier décolle, à mon grand désespoir (j'ai déjà peur dans des Paris - Toulouse, alors imaginez...).
Une fois à bonne altitude, je m'abandonne au sentiment d'impuissance et de non-maîtrise totale et décide de noyer mon chagrin de vertigineux en revisionnant pour une énième fois Rocky, tandis qu'Edouard regarde Creed. Entre deux lunch, j'en profite pour revoir Star Wars épisode VII d'un oeil plus critique (mais rien n'y fait, j'aime bien quand même), et je rattrape mon retard sur les trilogies d'animation en visionnant Toy Story 3 (une merveiiiille !!!) et Kung Fu Panda 3.

Nous arrivons à l'aéroport de Washington, où j'ai perdu toute notion du temps. Après un couloir d'approximativement 248km de long, nous récupérons nos valises et nous dirigeons vers la porte 26, mais surtout vers la smoking area de la porte 32 afin que je m'intoxique pour rattraper mon retard de nicotine.




A l'aéroport, 5 choses me surprennent :
- Bordel, mais quel temps dégueulasse ! Notre vol est annoncé avec 40 minutes de retard (mais finalement, ce dernier sera résorbé, vu que nous décollerons avec un soleil magnifique).
- Lorsque nous passons le service de l'immigration, la jeune femme qui nous reçoit est d'une gentillesse sans égale (Edouard en est très surpris, de ses souvenirs de sa visite à Vancouver). En moins de 15 minutes, file d'attente comprise, nous sommes acceptés sur le sol américain.
- Pendant que nous attendons notre vol vers la Nouvelle Orléans (que j'appellerai NoLa à partir d'ici), nous apercevons à l'extérieur les mecs qui chargent les valises : c'est officiel, les scènes les plus gore de Game of Thrones ont du être inspirées par la façon dont ils maltraitent les bagages (et je suis ravi d'avoir pris une valise rigide hyper solide ; Edouard, lui, verse une larme en pensant à son matériel photo).
- J'ai souvenir d'un cours d'histoire en 1ere, avec M. Dubuisson (big up s'il me lit) : "vous verrez, si vous allez un jour aux Etats-Unis, observez bien le personnel dans les aéroports, vous serez surpris de voir le nombre de personnes âgées" ; effectivement, ces dernières (très gentilles) sont des plus nombreuses, et ça fait réfléchir sur leur régime de retraite.
- Les bars et snacks dans l'aéroport font plus authentique qu'une bonne partie des établissements qui se revendiquent "pub" en France.
Le personnel recherche 3 volontaires pour décaler leur vol en échange de 150$ pour cause d'avion plus petit que prévu : après 2.1 secondes de réflexion avec Edouard, on se dit qu'on est à la fois trop morts et trop impatients.
Lorsque nous décollons, alors que j'entame un Nuzlocke rapide (à nouveau) sur Pokemon Fire Red, je remarque à peine que nous quittons le sol, et je m'amuse à observer la terre qui s'éloigne : c'est officiel, un vol de plus et bye-bye la peur de l'avion.

Mardi 3 mai, 19h50, Nouvelle Orléans

Nous approchons finalement de la Nouvelle Orléans, sous un magnifique coucher de soleil. En bas, nous apercevons les nuages, leurs ombres, les bayous : l'enchaînement des formes et des couleurs est magnifique, irréaliste. On réalise qu'on y est ! Moins d'une heure après, nous récupérons nos valises et prenons le taxi (admirant au passage une voiture de police toutes lumières allumées stationnant non-loin de nous).
Le taxi nous emmène à notre location, chez Joanne, au 1125th Frenchmen Street. Le trajet prend un peu moins d'une demi-heure, pour un très respectable forfait à 36 dollars (40 avec le pourboire).
A l'arrivée au carrefour de la St Claude Av et de la Frenchmen Street, le soleil s'est couché. Le quartier n'a pas l'air des plus fameux, mais on se rendra compte le lendemain que c'est lié en grande partie aux travaux du tramway (autrement, on est encore dans la bonne partie de NoLa).

Une fois sur place, nous sommes accueillis par Joanne, qui nous fait visiter la maison. Elle est encore plus belle qu'en photo. J'enverrai les plans dans un autre ticket, mais il s'agit d'une maison tout en longueur, très typique (un couloir sur la droite, les chambres se succédant sur la gauche -la Red, la Rose et la Green-, puis un salon -avec billard !- qui donne sur la salle de bain à gauche, puis la cuisine, et enfin une superbe petite cour avec 2 tables, chaises, fauteuils, guirlandes allumées, palmiers, cabanes de jardin et un panneau "Love Shack". Joanne semble louer régulièrement à des touristes et passer ses journées à faire du DIY pour retaper d'anciens meubles et autres décorations pour entretenir le coté authentique de sa maison. Nous sommes chaleureusement accueillis par Charles, son énooooooooooorme toutou très affectueux et très gourmand.

Après une petite pause dans la cour, terrassés par la fatigue (notre journée dépasse la trentaine d'heures), nous allons manger un bout au Gene's Poo'Boy (1040 Elysean Fields). Les Poo'Boy sont des sandwiches en baguette (plutôt molles, on est loin de la baguette campagnarde traditionnelle, mais à Rome, fait comme les romains) accompagnés d'une viande (poulet pour Edouard, crevettes frites pour moi), d'une petite sauce et de frites (l'équivalent de l'américain en France, et de la mitraillette en Belgique). C'est assez amusant de voir tous les panneaux "Cash only", "No credit card" et j'en passe car ils n'ont pas de TPE, mais de constater (eux comme bien d'autres) que faute de lecteurs de CB, ils ont... directement les ATP (distributeurs de cash) DANS le commerce. Les tenancières nous accueillent avec sympathie et naturel (pas de chichi, mais ce n'est pas plus mal) et nous lancent des "Ooooooooh, really ? What do you want to order, sweety frenchboys ?" lorsque j'annonce que l'on vient de France et qu'il va s'agir de notre premier Poo'Boy. Et c'était plutôt bon (pour un sandwiche, évidemment, mais quand même ; les doses, en revanche, étaient colossales, et j'ai eu bien du mal à terminer ma portion). Une demi-heure plus tard, nous abandonnons l'idée d'aller boire une bière, Edouard commençant à s'écrouler de fatigue (il n'a pas pu dormir dans l'avion), et moi n'étant pas convaincu de l'ambiance apparente du Melvin's Bar. Du coup, nous rentrons et nous écroulons aussitôt aux alentours de 22h.

Mercredi 4 mai, 5h30, Nouvelle Orléans

Après une nuit courte mais réparatrice (en même temps, avec un lit pareil, le sommeil compte double), ne retrouvant pas le sommeil et en attendant qu'Edouard se réveille, je profite de la fraîcheur de fin de nuit sur la terrasse en compagnie du chien de Joanne, qui a décidément du avoir l'info que j'adorais les chiens. Edouard me rejoint une demi-heure plus tard pour le petit déjeuner, et peu après 8h, nous partons en expédition.

Frenchmen Street

Nous commençons à descendre la Frenchmen Street en direction des quais, et nous arrêtons à peu près tous les 2m en faisant "waaaaaaaaaaah" et en prenant des photos. Les maisons de cette rue sont véritablement magnifiques, et, à perte de vue, nous ne voyons rien qui dépasse les 2, voire 3 étages, ce qui nous fait un choc (étant habitués à Paris). Entre le style néo-grec de certaines maisons (avec les énormes colonnes en façade), celles plus "brutes" et rustiques tout en bois, celles à la décoration improbable, quelques éléments de street art ici et là (en particulier des carpes japonaises dessinées sur les trottoirs), les voitures stationnées, les poteaux à tête de cheval pour accrocher les vélos... nous prenons à peu près 2h pour rejoindre la Decatur Street.
Au vol, je note l'adresse d'Electric Ladyland (610 Frenchmen Street), réputé pour être un (si ce n'est le) des meilleurs salons de tatouage de Louisiane, au cas où l'envie me prendrait de revenir avec un souvenir sur l'avant-bras gauche.

Decatur Street

Une fois dans cette rue, nous gardons le même rythme (lent et saccadé) en nous dirigeant vers le centre ville. Les premiers commerces commencent à ouvrir (même si pas mal dans la rue ouvrent plutôt à partir de midi). Nous nous arrêtons pour prendre une première pause au café "l'Envie" (au croisement de la Decatur Street et de Barrack Street), où après un "take your time Honey" de la serveuse, nous commandons (et dégustons sans trop de conviction) un americano iced coffee pour ma part et un thé glacé pour Edouard. Ce qui me marque pas mal, c'est que dans ce coin de Marigny, les gens sont plutôt souriants, croisent le regard et disent bonjour quand ils captent votre attention (et étant d'un naturel du même genre, j'ai trouvé ça hyper agréable).

Sur la route, je note plusieurs trucs sympa, un cabinet de curiosités, un musée privé qui semble assez glauque (mais hélas fermé le matin), nous visitons plusieurs galeries d'art, un antiquaire (avec un pickup dont le capot arrivait à mon épaule, insane) et continuons à observer les balcons qui sont de plus en plus bariolés et fantaisistes. Chose qui me surprend : Marigny semble être un quartier assez gay-friendly, assez loin de l'idée que je me faisais du Vieux Sud, surtout à l'heure où l'état du dessus, le Mississippi, décide d'autoriser les restaurants à ne plus servir les couples gays...

Après pas mal d'insistance de ma part, nous nous arrêtons au Aunt Tiki's, 1207 Decatur Street, car j'étais bien botté par la devanture assez horrifique, l'intérieur du bar et la sympathie apparente d'un client et de la patronne. A l'intérieur, c'est la surprise : ils ont de la Chimay bleue, et à 5$ en prime ! Si Edouard la joue nostalgique, pour ma part, je me sens plus aventurier et teste une Anchor Steam Beer (brassée à San Francisco), bière amère mais assez bonne, le tout dans une ambiance musicale années 80 (mais le bon brassin, pas le purin) avec la proprio qui profite qu'on soit ses seuls clients du moment pour faire péter les watts. Edouard me dit au passage qu'il faudra que je teste le jeu Infamous 2, commençant à reconnaître son cadre (il est perturbé, quand on joue un super-héros vidéoludique dans des quartiers que l'on visite ensuite en vrai, "ça donne envie de slider sur les fils électriques et les voies du tram").

French Market

Nous arrivons ensuite au French Market, avec pas mal d'étalages que nous ne regardons pas trop (nous attendrons plutôt la fin du séjour pour acheter les souvenirs). A la fin du marché, nous tombons sur un concert en plein air qui reprend "What a wonderful World" de Louis Armstrong en compo guitare / basse / batterie / guitare 2 / piano+chant, et on décide de s'y installer pour manger aux alentours de 11h30 pour profiter de l'ambiance. Devant le concert, je commence seulement à réaliser que, ça y est, j'y suis, en Louisiane. La sensation est relativement indescriptible : quand on a imaginé un lieu, qu'on s'est renseigné dessus et qu'on a écrit dessus pendant des années, voir la réalité se greffer par-dessus est très perturbant, émouvant, inspirant, et je ne trouverai pas les mots pour vous retranscrire l'état d'esprit dans lequel j'étais pendant ce repas-concert. Nous en profitons pour nous frotter à notre fantasme : nous commandons 2 Poo'boys à l'alligator (frit). C'est loin d'être mauvais (même si j'imagine qu'à Lafayette nous en mangerons avec une meilleure préparation), on dirait de la volaille mais version viande rouge, le tout accompagné d'une petite sauce à base de moutarde à l'ancienne coupée à je ne sais quoi et épicée, et d'une Blue Moon (bière pression américaine bien sympathique). Bref, si vous passez là-bas, allez manger un midi au Gazeba Café pendant un concert, c'est de la bombe.

Moonwalk

Nous remontons ensuite les quais vers le centre ville, en longeant les rails du tramway (que l'on n'a pas encore emprunté, mais très joli, dans un style assez ancien). Lorsqu'on arrive face au Mississippi, je défaille presque : il est là, devant moi, majestueux, à embrasser la ville, et je ne peux m'empêcher de descendre un escalier pour aller tremper les mains dans le Père des Eaux. La sensation est assez électrique, je suis sur un petit nuage. Sur la promenade, nous passons également à côté d'un musicien de rue qui joue "The city of New Orleans".

Washington Artillery Park + Jackson Square

Nous arrivons enfin à destination, en face du Jackson Square, devant un énorme canon dirigé vers le fleuve. Et là, on déchante : après quelques photos, nous sommes approchés par 2 locaux qui nous baratinent. Alors, là, gros warning : en fait, à la Nouvelle Orléans, si quelqu'un vous parle sans qu'il soit derrière le comptoir d'un établissement où vous êtes allé de votre plein gré, envoyez-le péter. A l'aide de quelques phrases assez stupides ("Hey ! I know where you shoes are ! On your feet !" ou "Hey, I can spell your last name ! Gimme your first name ! Hey, so, your last name is spelled Y-O-U-R-L-A-S-T-N-A-M-E"), ils prétextent n'importe quoi pour vous approcher et vous extorquer quelques billets d'un air menaçant après 30 secondes de fausse sympathie. On aura compris la leçon assez rapidement.

Leçon guère inutile car à ma grande déception, dès que nous arrivons sur le très touristique Jackson Square, ce genre d'individus est à peu près partout. Joueurs de bonneteaux, diseuses de bonne aventure et autres démarcheurs de... et bien, je ne sais pas quoi vu qu'après ça on a envoyé chier tout le monde pendant 25 bonnes minutes, la magie s'envole un peu. Les rues deviennent plus peuplées, moins charmantes, les bâtiments, s'ils sont jolis, abritent des activités et lieux plus génériques (principalement des hôtels huppés), et une fois sur la Bourbon Street, on bascule vers le grand n'importe quoi. Bars sans âmes, clubs de strip-tease Larry Flint's Hustler et sûrement plus vu les tapineuses qui nous invitent, boutiques vaudou qui vendent du Hello Kitty, j'en passe et de meilleures : on fuit presque cette zone jusqu'à arriver à Canal Street, passablement blasés par ce quartier de la ville qui semble auto-entretenir un cliché qu'il devient. Après Marigny, c'est une douche froide.

Canal Street & Riverwalk Marketplace

Plus vraiment réceptifs à notre environnement, nous descendons Canal Street d'un bon pas, abandonnant nos envies touristiques pour revenir à des besoins plus primaires (m'acheter des lunettes et une casquette, et trouver des adaptateurs de prise EUR > US). Le soleil commence à assez gravement taper, et la chaleur, si pas étouffante, commence vraiment à se faire sentir. J'en profite pour m'arrêter dans un petit centre commercial et m'acheter une paire de bottes, accueilli par une charmante et agréable vendeuse qui, pour une fois, n'est pas surprise en entendant que je fais du 46 et me répond "no problem, tell me your size, we surely have it". Délaissant enfin mes pompes de randonnées pour ces bonnes bottes (ça fait 1 ans que je n'en trouve plus depuis que la Halle aux Chaussures a arrêté mon modèle préféré à la taille 45), nous nous rendons ensuite au Riverwalk Marketplace pour acheter des lunettes (auprès d'une vendeuse enjôleuse qui nous fait du charme après avoir appris qu'on était français, et qui tente de me facturer sur l'appareil à carte 79$ pour des lunettes étiquetées à 49$) puis une casquette auprès de la vendeuse la moins polie du monde :
- Hello !
- ... 11$29. Give your mail.
- ...er, no.
- ... *tend la casquette puis passe au client suivant sans un mot*
A savoir : pour chacun des achats, pensez à préciser que vous n'êtes pas américain. Cela vous permettra d'obtenir une note de détaxe à amener à l'office de détaxe, qui vous remboursera la différence en fin de séjour (passeport et billet d'avion retour imprimé requis).

Retour vers la maison

En repartant, nous croisons un vieux train qui passe en plein centre ville. Long, très long, et surtout lent, très lent. En fait, c'est assez simple : du Riverwalk Marketplace jusqu'au French Market, on a marché le long des quais (le train nous empêchant de passer de l'autre côté), et c'est seulement à St Philipp Street que le train finissait de passer, nous autorisant à remonter vers le Nord. On repart ensuite à l'appartement en empruntant la Royal Street, plus calme (et moins vomitive) que la Bourbon Street.
On profite ensuite de la terrasse, on compte nos coups de soleils et on attend le 3e larron, François, qui doit débarquer à 17h. En attendant, nous passons au Wallgreen voisin (noté comme "médicaments et produits de beauté" sur Google Map) où nous trouvons de la crème solaire, des piles, et... un adaptateur de prise EUR > US, mais aussi des jouets pour enfant, des boissons, des cigarettes, des Légo et j'en passe.
Quand François arrive, on décrète ouverte l'heure de l'apéro, et nous demandons à Joanne où nous pouvons acheter des bières. Je vous le donne en mille : au Wallgreen...

Soirée concerts et marche à pied

Nous repartons ensuite du côté de Marigny pour manger un bout et tenter de faire un concert. Nous allons à un endroit repéré plus tôt le matin : le Dat Dog, resto à hot dogs, avec un balcon fabuleux qui donne sur le coin du carrefour Frenchmen St / Chartres St, nous permettant de profiter de 2 concerts et d'un artiste de rue à la fois (ce dernier devait être chevauché par un Loa ou possédé par l'esprit du Blues tant il envoyait en open slide assis sur son trottoir). Une fois l'excellent hot dog dévoré, arrosé d'une bière artisanale produite par le bar, nous suivons François vers la House of Blues (225 Decatur Street) ... avant d'abandonner en chemin, parce que c'était loin, loin, loin, la jambe de François ne lui permettait pas de marcher aussi loin sans pause, et mes ampoules (joie des nouvelles chaussures) me faisant boiter des deux jambes. Nous bifurquons à Toulouse Street pour rejoindre le One Eyed Jack (au 615) qui a l'air très sympa avec un concert qui débutait, mais à 25$ les frais d'entrée, y venir sans être sur de ce qu'on allait écouter était un peu risqué. On décide donc de repartir à Marigny, constatant à quel point... le vieux carré est mort le soir, si ce n'est pour les cols blancs qui prenaient l'apéro sur les balcons de leurs luxueux hôtels du centre.

Retour à Marigny, là où ça vit

Nous rejoignons à nouveau notre carrefour entre Frenchmen Street et Chartres Street, dont nous n'aurions jamais du partir, et nous rendons au DBA où un concert très sympa a l'air de se mettre en place. L'intérieur du bar est très cool, tout en bois, et nous découvrons avec surprise la carte des boissons : nombreux whisky, gins, tequila, rhums et j'en passe, mais surtout de l'Orval, de la Westmale Double, de la Kwak et bien d'autres. L'esprit de la Belgique était un peu avec nous, ce soir-là. L'acoustique était phénoménale, et le concert de jazz bien pêchu. Vers minuit passé, nous rentrons, sur les rotules...

2 commentaires:

  1. Haha.
    Classe cette première impression de la Nouvelle Orléans !
    Content de voir que tu as tenté la Blue moon aussi, ça passe tout seul ce truc. Tu vas voir qu'il y a un paquet de "micro" brasserie aux USA, les nord américains ont pas mal d'avance là dessus.

    Pour la tune, retirez dans les grandes banques. Oui il y a de petits distributeurs partout, mais les taux de changes sont violent sur ces petits machins, et en fin de séjour, ça accumule pas mal. D'autant plus que la plupart du temps, tu as déjà genre 3$ par opération de retrait.

    ça s'annonce bien en tout cas :)

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  2. Pressé de lire la suite, c'est captivant

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